7 c'est le nombre de pétales d'une rose.
7 indique le sens d’un changement après un cycle accompli et d’un renouvellement positif. Il symbolise la totalité de l’espace, la totalité du temps, la totalité de l’univers en mouvement. Par la transformation qu’il annonce, le chiffre 7 est un chiffre magique teinté de mystère par le fait du passage du connu à l’inconnu. Un cycle est terminé, quel sera le suivant ?
Dans toutes les traditions Sept joue un grand rôle symbolique : Le monde a été créé en 7 jours, sept animaux purs seront sauvés du déluge, les 7 couleurs de l’arc en ciel, la tradition hindoue attribue au soleil 7 directions, Bouddha naissant a mesuré l’univers en 7 pas, en Islam, 7 est un symbole de perfection, 7 cieux, 7 terres, 7 mers…Pour les mayas, le septième jour est placé sous le signe du Dieu Jaquar qui expriment les forces internes de la terre.
Commençons par une fable de Jean de la Fontaine, la septième du septième livre
La Cour du Lion
Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître
De quelles nations le Ciel l'avait fait maître.
Il manda donc par députés
Ses vassaux de toute nature,
Envoyant de tous les côtés
Une circulaire écriture,
Avec son sceau. L'écrit portait
Qu'un mois durant le Roi tiendrait
Cour plénière, dont l'ouverture
Devait être un fort grand festin,
Suivi des tours de Fagotin.
Par ce trait de magnificence
Le Prince à ses sujets étalait sa puissance.
En son Louvre il les invita.
Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta
D'abord au nez des gens. L'Ours boucha sa narine :
Il se fût bien passé de faire cette mine,
Sa grimace déplut. Le Monarque irrité
L'envoya chez Pluton faire le dégoûté.
Le Singe approuva fort cette sévérité,
Et flatteur excessif il loua la colère
Et la griffe du Prince, et l'antre, et cette odeur :
Il n'était ambre, il n'était fleur,
Qui ne fût ail au prix. Sa sotte flatterie
Eut un mauvais succès, et fut encore punie.
Ce Monseigneur du Lion-là
Fut parent de Caligula.
Le Renard étant proche : Or çà, lui dit le Sire,
Que sens-tu ? Dis-le-moi : parle sans déguiser.
L'autre aussitôt de s'excuser,
Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire
Sans odorat ; bref, il s'en tire.
Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître
De quelles nations le Ciel l'avait fait maître.
Il manda donc par députés
Ses vassaux de toute nature,
Envoyant de tous les côtés
Une circulaire écriture,
Avec son sceau. L'écrit portait
Qu'un mois durant le Roi tiendrait
Cour plénière, dont l'ouverture
Devait être un fort grand festin,
Suivi des tours de Fagotin.
Par ce trait de magnificence
Le Prince à ses sujets étalait sa puissance.
En son Louvre il les invita.
Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta
D'abord au nez des gens. L'Ours boucha sa narine :
Il se fût bien passé de faire cette mine,
Sa grimace déplut. Le Monarque irrité
L'envoya chez Pluton faire le dégoûté.
Le Singe approuva fort cette sévérité,
Et flatteur excessif il loua la colère
Et la griffe du Prince, et l'antre, et cette odeur :
Il n'était ambre, il n'était fleur,
Qui ne fût ail au prix. Sa sotte flatterie
Eut un mauvais succès, et fut encore punie.
Ce Monseigneur du Lion-là
Fut parent de Caligula.
Le Renard étant proche : Or çà, lui dit le Sire,
Que sens-tu ? Dis-le-moi : parle sans déguiser.
L'autre aussitôt de s'excuser,
Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire
Sans odorat ; bref, il s'en tire.
Ceci vous sert d'enseignement :
Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand.
Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand.
En chanson, Charles Trénet honore la nationale 7 avec un charme indéfinissable.
7 se retrouve aussi dans le clan des 7, les bottes de 7 lieux et les 7 boules de cristal de Tintin.
Au cinéma ,
Humour avec la 7éme compagnie,
Séduction avec Marylin
et aussi 7ans au Tibet
En musique, écoutons la lyre( cliquer). Cet instrument à 7 cordes était populaire dans les civilisations antiques puis médiévales. Son utilisation s'est poursuivie en Europe du Nord, puis en Afrique jusqu'à nos jours. La lyre est l'attribut d’Hermès, son inventeur.
En poésie, savez-vous ce qu'est un septain ? Le septain est une strophe à 7 vers comme Victor Hugo le compose :
« Monte, écureuil, monte au grand chêne,
Sur la branche la plus prochaine
Qui plie et tremble comme un jonc.
Cigogne, aux vieilles tours fidèle,
Oh vole ! et monte à tire-d'aile
De l'église à la citadelle,
Du haut clocher au grand donjon. »
Sur la branche la plus prochaine
Qui plie et tremble comme un jonc.
Cigogne, aux vieilles tours fidèle,
Oh vole ! et monte à tire-d'aile
De l'église à la citadelle,
Du haut clocher au grand donjon. »
Et enfin dansons sur un pas de sept,( cliquer) danse traditionnelle de notre belle Bretagne.
